L’impact du bilinguisme sur l’avancement professionnel en Ouganda: Le cas du Ministere des Affaires Etrangeres
L’impact du bilinguisme sur l’avancement professionnel en Ouganda: Le cas du Ministere des Affaires Etrangeres
| dc.contributor.author | Uwera, Amanda Vanessa Busingye | |
| dc.date.accessioned | 2025-12-22T14:18:31Z | |
| dc.date.available | 2025-12-22T14:18:31Z | |
| dc.date.issued | 2015 | |
| dc.description | Mémoire de recherche présenté comme condition préalable à l'obtention d'un Master en Études de Langue Française à L'université e Makerere, Faculté des Sciences Humaines et Sociales, école des Langues, de la Littérature et de la Communication, Département des Langues Européennes et Orientales | |
| dc.description.abstract | Cette étude analyse l’impact du bilinguisme sur l’avancement professionnel au sein du Ministère des Affaires étrangères de l’Ouganda (MAE). Dans un environnement diplomatique de plus en plus globalisé, la capacité à communiquer dans plus d’une langue internationale est devenue un atout important. Bien que l’Ouganda soit un pays très diversifié sur le plan linguistique et qu’il encourage l’apprentissage des langues; comme le montre la promotion nationale du Kiswahili, le rôle précis du bilinguisme dans les carrières de la fonction publique reste peu étudié. Selon la littérature, le bilinguisme améliore la flexibilité cognitive, la compétence interculturelle et la mobilité professionnelle, surtout dans le domaine diplomatique. Des exemples comme la France et l’Union européenne montrent que des politiques linguistiques bien structurées renforcent l’efficacité diplomatique. Cependant, la littérature souligne aussi certaines difficultés, comme le manque de soutien institutionnel, l’absence de politiques claires, et le manque d’études locales sur les langues les plus utiles pour la diplomatie ougandaise. Ce manque d’information a motivé la présente étude, qui avait pour objectifs : mesurer le niveau de bilinguisme au MOFA, connaître la perception des employés, et évaluer l’impact réel du bilinguisme sur leur progression professionnelle. Pour atteindre ces objectifs, une méthodologie de type enquête descriptive a été utilisée. Les données ont été collectées à travers des questionnaires structurés, des entretiens semi-directifs et des conversations informelles. L’échantillon comptait soixante agents du service extérieur, travaillant en Ouganda ou à l’étranger. La collecte des données, réalisée entre août et octobre 2024, a respecté des principes éthiques stricts et un équilibre de genre. Les données quantitatives ont été analysées de manière descriptive, tandis que les données qualitatives ont été étudiées selon des thèmes pour mieux comprendre les expériences et opinions des agents. Les résultats montrent que, même si l’anglais est la langue de travail officielle, le vrai bilinguisme (maîtrise fonctionnelle d’une autre langue internationale) reste peu répandu. Les langues les plus courantes comme deuxième langue étaient le français, le kiswahili, l’arabe et le japonais, mais seulement 35 % des participants avaient reçu une formation linguistique formelle du Ministère. La plupart ont appris leurs langues de manière informelle, et beaucoup estiment que moins d’un quart de leurs collègues sont réellement bilingues. Les employés considèrent généralement le bilinguisisme comme utile pour la communication, l’intégration régionale, les négociations et les affectations à l’étranger. Cependant, le manque d’incitations, l’absence de soutien institutionnel et l’exclusion du bilinguisme dans les critères de promotion réduisent la motivation à apprendre et à maintenir ces compétences. Certains agents pensent que le bilinguisme a aidé leur carrière, mais son effet reste inégal et informel. Dans l’ensemble, l’étude conclut que le bilinguisme est un atout important mais insuffisamment valorisé au MOFA. Les principaux défis sont l’absence d’une politique linguistique nationale ou institutionnelle, le manque de formations adaptées, et la faible prise en compte des compétences linguistiques dans les processus de ressources humaines. L’étude recommande des réformes globales, notamment la mise à jour des politiques linguistiques nationales et institutionnelles, la création d’incitations pour l’apprentissage des langues, le renforcement de l’enseignement linguistique, et l’alignement des pratiques du service extérieur ougandais sur les standards internationaux. Avec un soutien structuré, le bilinguisme pourrait devenir un outil essentiel pour renforcer l’efficacité diplomatique de l’Ouganda et améliorer sa présence sur la scène internationale. | |
| dc.identifier.citation | Uwera, A. V. b. (2025). L’impact du bilinguisme sur l’avancement professionnel en Ouganda: Le cas du Ministere des Affaires Etrangeres; Unpublished Masters dissertation, Makerere University, Kampala | |
| dc.identifier.uri | https://makir.mak.ac.ug/handle/10570/15970 | |
| dc.language.iso | fr | |
| dc.publisher | Makerere University | |
| dc.title | L’impact du bilinguisme sur l’avancement professionnel en Ouganda: Le cas du Ministere des Affaires Etrangeres | |
| dc.type | Other |
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